La dernière version de Windows 10 est fournie avec l’antivirus made in Microsoft : Windows Defender. Un programme de protection efficace, qui a toutefois la mauvaise habitude de signaler de fausses menaces. En effet, certains logiciels mettent en alerte le programme alors qu’ils sont tout à fait corrects. Pour remédier à cela, Microsoft propose aux développeurs de ces différents programmes des conseils afin qu’ils puissent proposer des logiciels qui fonctionnent sans restrictions.
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Windows Defender, protection élevée et fausses alertes
Les faux positifs en informatique désignent ces alertes émises par un programme de protection, comme un antivirus, contre un logiciel signalé comme dangereux, alors qu’il ne l’est pas en réalité.
C’est ce qui se passe avec l’antivirus de Microsoft intégré à la dernière version de Windows 10, Windows Defender. Si ce programme est relativement apprécié par ses utilisateurs et par les spécialistes du marché de la protection en ligne, qui lui reconnaissent volontiers de nombreuses qualités, il doit toutefois trouver un moyen de régler certains soucis comme la détection de ces fausses menaces.
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Car s’il bloque bien toutes les menaces, il vient gêner l’expérience de l’utilisateur en bloquant également des programmes qui n’ont pas lieu d’être bloqués ! Pour tenter de remédier à cela, Microsoft à décider d’expliquer aux concepteurs des logiciels ce qu’il fallait faire ou ne pas faire pour passer à travers les contrôles de Windows Defender.
Les conseils de Microsoft pour ne pas alerter leur antivirus maison
Pour minimiser les faux positifs, Microsoft conseille de garder une réputation positive et de laisser la possibilité à la firme de savoir qui se cache derrière le programme créé, en signant numériquement le fichier. Encore mieux, la solution la plus simple serait de soumettre le programme en question au Microsoft Store. Le contrôle sera alors total et le programme ne rencontrera pas de souci par la suite.
De plus, de cette façon, le programme acquerra une légitimité sur le marché qui lui permettra de se faire connaître et ainsi d’être plus utilisé.
Si signer numériquement le programme ou le soumettre aux contrôles du Store n’est pas possible, il est recommandé de ne pas inciter les utilisateurs à installer des programmes tiers, des logiciels partenaires, lors de l’installation du programme téléchargé. Cela ne fera qu’accroitre les détections de la part de Windows Defender. Microsoft invite les éditeurs de logiciels à être transparents et à respecter la liberté de choix de leurs clients. Cela passe également par une honnêteté vis-à-vis des noms des programmes, qui ne doivent pas induire un usager en erreur.
Enfin, Microsoft demande aux développeurs et aux éditeurs de tenir compte des règles de détection de leur antivirus. Cela permet de comprendre ce qui va faire tilter l’antivirus et donc d’éviter de provoquer le logiciel. Par exemple, avec un programme qui va dégrader l’expérience Windows (ralentir la navigation, provoquer des bugs de fonctionnement…) ou en laissant un malware se faufiler dans le package de téléchargement du logiciel.
Il est également demandé aux créateurs des logiciels de ne pas tenter d’éviter les contrôles de l’Antivirus Windows Defender ou d’un autre antivirus. Cela ne fera qu’exacerber les doutes du programme de protection.
Tous ces conseils vont permettre aux éditeurs de proposer des programmes conçus pour fonctionner sous Windows 10 sans subir de blocages de la part de l’antivirus de Microsoft, et à la firme de Bill Gates d’asseoir la domination de son propre antivirus sur ses machines.
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